En 2018, à l’âge de 16 ans, le séjour de Bukayo à Hale End a pris fin. Lui et 11 autres personnes se sont vu proposer des bourses d’études à temps plein avec le club, et il devait désormais être basé quotidiennement à London Colney.Bukayo Saka a signé son premier contrat professionnel en présence du directeur de l’académie Per Mertesacker. « Pendant sa saison des moins de 14 ans, nous avions de grandes attentes à son égard, nous lui avons donc proposé une bourse très tôt », révèle Luke. « J’étais directeur de l’académie par intérim à l’époque, et ils avaient 28 jours pour nous répondre après l’offre. Mais Yemi est arrivé la semaine suivante et a dit qu’ils étaient heureux de signer. »Luke décrit le processus comme simple et calme. « Il n’a jamais été question de son maintien à Arsenal tout au long de ses jeunes années. Pendant mon séjour à Hale End, nous n’avons jamais eu affaire à un agent autour de lui, c’était juste très calme, avec son père, ce qui, je pense, est tellement important. »
Bukayo jouait déjà pour l’équipe d’Angleterre des moins de 15 ans à l’époque, et Luke reconnaît la tentation qui a dû venir avec cela. « Je suis sûr que votre téléphone sonnera et que d’autres offres seront proposées. Mais sa famille a toujours gardé cela très calme et mérite un grand crédit pour cela. »Luke dresse le portrait de Bukayo comme d’un enfant formidable, toujours humble et ne causant jamais de problèmes. « Chaque fois que nous l’avons emmené à l’étranger ou à l’étranger, il n’y a jamais eu de problèmes avec lui. Il a toujours été très humble. »Ces années de formation à Hale End ont été clairement cruciales, et Bukayo Saka est devenu l’incarnation de ce que le club s’efforce de réaliser avec son académie.
« Nous parlons de jeunes Gunners forts et il est un modèle », déclare le directeur de l’académie Per Mertesacker. « Au sein de notre club, il inspire le staff, les jeunes joueurs et tout le monde à s’améliorer. Il inspire non seulement par ce qu’il fait sur le terrain, mais aussi par son comportement et ce qu’il fait dans la communauté. » Mertesacker souligne que le parcours de Saka est un excellent exemple de ce que le club vise à réaliser avec ses jeunes joueurs.Le club est fier d’avoir aidé Saka à atteindre le sommet, et Mertesacker loue la façon dont le jeune joueur a relevé les défis qui accompagnent le succès. « Quand il est arrivé au sommet, il a dû relever des défis. Il a relevé tous ces défis, avec tout ce qui lui arrive. Saisissant ses opportunités, se faisant parfois renverser, ratant un penalty, faisant face aux abus en ligne. Il a relevé tous ces défis. et c’est ce qui incarne la force des jeunes Gunners. Il est une source d’inspiration pour nous.»Saka n’a jamais oublié ses racines à l’académie de Hale End. « Ce qui vous dit tout sur Bukayo, c’est ce qu’il a fait avec son maillot lors de ce match décisif contre Francfort », dit Mertesacker. « Le lendemain, il nous l’a ramené à Hale End et nous l’a offert en cadeau.
Un maillot significatif dans lequel il a marqué son premier but, ramené là où tout a commencé. Il est maintenant exposé dans le hall d’entrée. pour que tout le monde puisse le voir. »Mertesacker fait l’éloge du personnage de Saka, le décrivant comme « respectueux, humble… engagé et cohérent » dès le début. « Il s’est pleinement ancré dans le club à l’académie et cela l’a rendu un peu spécial, et nous pensons qu’il est important que tout le monde soit comme ça. »Les liens de Saka avec l’académie et son personnel restent forts. « Il n’oublie pas son parcours, et chaque fois que je le vois, j’éprouve un sentiment de chaleur. On sent à quel point il a envie de dire bonjour à chaque membre du staff, en particulier à l’académie et aux garçons. Il reste connecté et il est toujours réceptif, quels que soient les commentaires. Chaque fois que je le vois sur le terrain d’entraînement, au restaurant ou ailleurs, il reconnaît les gens et c’est ce que j’aime. Il n’oublie jamais les personnes qui ont fait partie de son histoire.
Avant ce match décisif à Francfort, Bukayo Saka avait fait ses premiers pas dans le football senior au début de la saison 2018/19. Ce fut une période de changement au club, car Arsène Wenger était parti après 22 ans à la tête du club et Unai Emery a été nommé nouveau manager.Le département jeunesse connaissait également sa propre transition, avec Per Mertesacker nommé nouveau directeur de l’académie et Freddie Ljungberg promu entraîneur-chef des moins de 23 ans. Ljungberg avait déjà travaillé avec Saka dans les plus jeunes niveaux universitaires, et cette familiarité s’est avérée inestimable. »Lorsque nous avons engagé Freddie Ljungberg comme entraîneur principal des moins de 15 ans, sa confiance en Bukayo était énorme, absolument énorme », a déclaré Luke, membre du personnel de l’académie. « Cela a aidé Bukayo lorsqu’il est arrivé à temps plein à London Colney.
Freddie connaissait son jeu et cela a certainement profité à la transition du statut d’étudiant de première année aux moins de 23 ans. Freddie avait également de bonnes relations avec Unai Emery, et cela a également contribué à sa promotion.En effet, Emery avait déjà offert à son compatriote Emile Smith Rowe ses débuts senior en phase de groupes de la Ligue Europa. En ce qui concerne la cinquième journée cruciale, avec la première place à gagner, Emery a regardé encore plus profondément dans les rangs de l’académie et a nommé Saka dans l’équipe de la journée pour la première fois.Cette transition en douceur de l’académie à l’équipe première, facilitée par les liens entre Ljungberg, Emery et la formation des jeunes du club, préparerait le terrain pour la performance décisive de Saka contre l’Eintracht Francfort un an plus tard.
Il y avait un sentiment d’enthousiasme palpable autour de la couverture de ces matchs de la Ligue Europa, car tout le monde était impatient d’avoir un aperçu du prochain jeune joueur qui percerait dans la première équipe. Max Jones, qui travaillait à l’époque pour l’équipe médiatique d’Arsenal, faisait certainement partie de ces observateurs enthousiastes. »Je travaillais au club depuis un certain temps et j’avais commencé par couvrir les matchs des jeunes, donc je connaissais certains de ces jeunes », se souvient Max. Il se souvient avoir vu le nom de Bukayo Saka sur la liste de l’équipe itinérante et l’avoir reconnu lors d’une conversation précédente. « J’avais interviewé Reiss Nelson quelques années plus tôt à propos de la FA Youth Cup, et ensuite, je discutais simplement de savoir lequel des jeunes joueurs sortirait du groupe. Il m’a dit que Bukayo était meilleur que tous ceux qu’il avait vus. à cet âge. Alors évidemment, son nom m’est resté et j’étais excité de le voir jouer.
Lorsque Bukayo est finalement apparu à la 68e minute, alors que la température tombait à -14°C dans le caverneux stade olympique, Max a été impressionné non seulement par sa performance sur le terrain, mais aussi par sa maturité et son sang-froid en dehors. »Je me souviens qu’il est arrivé et qu’il a tiré tout de suite, et vous vous êtes dit ‘OK, il y a quelque chose chez ce gamin, il n’a pas peur' », dit Max. Mais ce sont les interactions de Bukayo avec les médias qui se sont vraiment démarquées. « Ce dont je me souviens vraiment, c’est sa maturité. Les jeunes joueurs sont descendus à l’arrière de l’avion et ont serré la main de tout le monde. Et après le match, il a fait cette superbe interview avec BT Sport, montrant tellement de caractère et de personnalité. »Pour Max, ces petits mais révélateurs moments ont mis en évidence le sang-froid et le potentiel de Bukayo Saka, 17 ans, qui faisait sa première apparition senior pour le club. C’était un premier aperçu des qualités qui le propulseraient bientôt au rang de célébrité.
Pour vraiment comprendre ce qui fait de Bukayo Saka un talent si spécial sur le terrain, il est également important d’en apprendre un peu plus sur lui en dehors. Bien que le football ait clairement pris le dessus sur sa vie dès son plus jeune âge, Bukayo n’a jamais perdu de vue l’importance de son éducation.Né le 5 septembre, Bukayo était l’un des élèves les plus âgés de sa promotion à Greenford High School. Mais même face aux exigences de l’académie d’Arsenal à Hale End, il a continué à exceller en classe. »Pour savoir à quoi il ressemblait en tant qu’étudiant, il suffit de savoir à quoi il ressemble en tant que footballeur : il s’est donné à 100 % dans tout ce qu’il a fait », déclare Matt Henly, responsable de l’éducation à l’académie d’Arsenal au cours des 10 dernières années. années. « Il a tout pris avec aisance. »
En 2018, alors que Bukayo se préparait pour ses examens GCSE, il représentait également l’Angleterre aux Championnats d’Europe des moins de 17 ans. « 2018 était une année de Championnats d’Europe pour les moins de 17 ans, et ils se déroulent exactement en même temps que les examens – un véritable cauchemar pour ces garçons », explique Henly. Mais Bukayo a relevé le défi avec le sang-froid qui le caractérise, passant ses examens dans sa propre école plutôt qu’à l’étranger.Les résultats ont été tout simplement remarquables. Bukayo est devenu le garçon le plus performant de sa promotion, surpassant même les plus brillants de ses pairs. Il a obtenu des notes A* en études commerciales et en économie, avec des équivalents A ou A* dans toutes ses autres matières.Cela rend ses résultats encore plus incroyables », dit Henly, compte tenu des exigences avec lesquelles Bukayo jonglait à l’époque. Ce dévouement hors du terrain et cette excellence académique ne font que souligner la maturité et la détermination qui ont soutenu l’ascension rapide de Bukayo vers la célébrité sur le terrain.
